[Couplet]
Devant on regarde, avec du son
Graver tous nos lyrix avec du fond
On s’bat pour nos idées, on pond du sombre
Du clair, mais ça flippe juste au son du nombre
J’me voyais O.P à vie, traîner dans les porches
Là où Satan cuisine moi j’soufflais dans la forge
Persuadé qu’il passerait, plus d’100 fois l’éponge
J’ai pris l’pommier ; gravé AK sur l’écorce
Dégagé du paradis comme Adam ; des visées larges
Qui s’étriquent avec les écueils, de la vie hélas
D’vant l’échoppe de l’amour ; et la première fille lâche
Ma tête fut d’mauvais conseil, elle m’a soufflé : Pille la !
Nos bras sont courts, lourds, faits pour rosser les pauvres
Les ecchymoses sur nos cours : le reflet d’une époque
J’veux pas croire qu’on est modelé pour foirer l’école
Croiser les tox, casser les portes et braquer les coffres
J’ai aut’ chose à l’esprit que brasser l’cash
C’est faire c’que j’sais faire mieux, passer l’casque
C’est la merde de toutes parts ; j’espère passer l’cap
Et d’même, pour tous ceux qui vibent au son d’ces claps
Peu importe le contenu, maintenant c’est les formes
Jacques a dit main à la poche et tout l’monde fait l’effort
Ils tirent sur la corde, on courbe l’épaule
Mais gare au jour où ces cons vont dépasser les bornes
On est d’glaire, de glace, de glaise, de grâce
De braise, des fois on a droit à deux brèves
Mais l’froid de leur regard a gercé mes lèvres
Le manque d’air dans leur trou a déchiré ma plèvre
[REFRAIN : 1]
ONE LUV à ceux qui, baillonnés, ne peuvent
Même plus manifester leur colère, dans nos cours
ONE LUV, à ceux qui rêvent de mieux pour leurs gosses
Et leur avenir, que ce qui est proposé
ONE LUV aux mères qui savent chérir, lèguent
L’amour comme héritage, tout au long de ces périples
J’en veux encore plus pour c’que la vie m’a fait
J’parle au futur car le présent est imparfait
Un signe du temps, on lutte au nom de ces périples
Affrontant plus de 1000 périls
J’parle au futur car le présent est imparfait
Arme légale, grave ce nom sur la crosse
IAM c’est open et c’est pas la racole
On fait c’rap dont les personnes discrètes raffolent
Et qui dérange d’autres qui nous aimeraient aphones
Pas d’équivoque les discours sont lassants, non sincères
Alors j’y mêle un peu d’nos sangs, on s’insère
Au fil de l’histoire, comme le fric au saint siège
J’veux pas qu’mon futur s’résume à brûler un cierge
J’ai rien au coffio, et j’emmerde les stocks
J’vends pas des M16, pour raquer la coke
Démocratie, ouais c’est ça, Monarchie de la pogne
Ils croquent la chair nous on s’carre les pépins de la
Pomme
Destin tracé, ça s’évade tous les soirs dans les bars
Lâcher les sous, mater les gogos s’frotter sur les barres
Zig zag sur l’asphalte, aveuglé par les phares
Tranches de vies, black Jack, ils ont truqué les cartes
Tirent le jus des tonnes d’héro brassées sur le port
Quand nos pères ont leur C.V tracé sur le corps
Les cours c’est cool mais des fois, c’est du chloroforme
Faudrait parler d’l’Afrique et d’un sombre holocauste
J’ai compris ça tôt et brisé leur icône
En étudiant les passages osés de Cheik Anta Diop
C’est une nation, un Dieu, une race, un homme
Une terre, un nom, une couleur : ONE LUV
[REFRAIN : 1]
ONE LUV à ceux qui, baillonnés, ne peuvent
Même plus manifester leur colère, dans nos cours
ONE LUV, à ceux qui rêvent de mieux pour leurs gosses
Et leur avenir, que ce qui est proposé
ONE LUV aux mères qui savent chérir, lèguent
L’amour comme héritage, tout au long de ces périples
J’en veux encore plus pour c’que la vie m’a fait
J’parle au futur car le présent est imparfait
Un signe du temps, on lutte au nom de ces périples
Affrontant plus de 1000 périls
J’parle au futur car le présent est imparfait
[REFRAIN : 2]
La pogne comme Brica, encombrée de trucs
Inutiles, quand c’est l’bas de la baraque qui crame
Des rimes comme SICAV, bâtit mon paradis
Avec c’rap hard, bien marqué par l’Africa
Des ganaches de tricards, voilà c’qu’on trimbale
On sourit à c’bled, on s’tape de la Green Card
J’en veux encore plus pour c’que la vie m’a fait
J’parle au futur car le présent