BOSTON J :
Mais t’es encore en vie, je vois que tu te portes à merveille
Tu n’as pas pris une ride depuis le temps qu’on se connait
J’ai essayé de te fuir, rien n’y fait, toi et moi c’est comme le chat et la souris
Mais je finirais par te semer, je te le promets
Tu m’as rendu plus d’un service, ça, je dois l’avouer
Tu m’as ramené des kilos de biches, dépanné de quelques biffes quand c’était la dèche
T’es un sacré pitre, un petit enculé mais tu m’as toujours fait rire
Surtout quand tu pichais comme un trou jusqu’en fin de soirée
Opé pour combler les blancs
Bordel je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer même quand je squattais tout naze sur les bancs
On a refait X fois le monde, analysé toute les modes
On te kif tellement que certains se sont tatoué ton blaze sur le bras, les pieds
J’parle de toi au passé car à force de jouer
Tu t’es brulé, malheureux, devant le moindre danger
Tu t’es mis à bé-bé-bé-bégayer… plus rien assumé
Tu as été un fidèle ami que j’ai du muter, qu’à présent j’ai envie de buter
REFRAIN (JONAS RENDBO) :
I think you talk too much
But you ain’t saying nothing, nothing, nothing
No, I think you talk too much
Too much talking
Not enough walking the walk
Just talking that talk
Bla bla bla
JAMES RES :
Bla bla bla si je me barre pas
Si je regarde c’est qu’on me vise même si j’y pige que dalle
Autant me parler en Skrull avec l’accent du sud
Pourquoi je m’axe tant dessus, cette vieille farce sens l’usure
Comprendre ce truc, autant draguer cent succubes
Ouai, je sais, ça devrait passer largement au dessus
Mais je finis le 16 et je me casse le temps de vos soupes
Je reste trop souple comme une tass’ devant trop de sous
Et je baise vos tours de langues, genre vrai vautour devant le cadavre
Ou gens qui changent au moindre tour de vent, bâtard
Mais t’oublie qu’on t’aime pas, j’ai couplé mon thème
Avec tous tes cons de pairs et leur tour bidon se mêle a l’odeur
Quand ils vomissent un tourbillon de merde
Sous le sillon de grêle je vois un million de traitres
Entre les soucis on se perd sous les soupirs on se terre
J’ai pas de sous pourquoi tu parles, à croire qu’il y’a que les fous qui me comprennent
ASTROKIF :
Vous, c’est les autres et les autres, c’est vous
Ouai, bah, y’a personne qui se comprend, y’a rien à faire, c’est fou
Tout ça c’est flou, tout ça s’effrite, communautaires, on n’se parle plus
Éternel recommencement, certes, mais c’est plus dark qu’au début
Remballe, remballe les lavages de veau-cer
C’est vrai que sur la route tu croises pas mal de faussaires
Verbales sont les joutes et puis les Kargal et les Cockers
Se mélangent dans la soute dans un voyage vers l’enfer
Face au néant, face au bla-bla, j’ai tant d’idées
Je te plains si t’as stoppé ton étude de la vie keu-mé ça s’résume à ça
Car moi j’en apprend tous les jours et j’arrêterai pas
Laissez-moi dans mon délire, délirer, dériver, t’façon j’assume, j’assure, waw
On comprends pas ce que tu dis, OK, tes frasques, tes cuni’
Mais sais-tu que l’univers est vaste et qu’un bol d’air dans la face efface le futile ?
Tu pètes le score comme les Fugees, je te l’accorde mais tu tires sur la corde
Fais gaffe car ton prochain n’est pas dupe ni stupide
MIC L’ORI :
Ipsum, Lorem ipsum, a.k.a. bla bla
Ou ratio de caca lyrical pour un taux de paroles donné
A.k.a. fiabilité au placard, réputation de bâtard
Crois-moi, l’envers du décors, je connais
Je te filerais quelques rires, quelques sourires, quelques kif
Certes, quelques gifles par épisode spoilé
Où chaque photo volée d’ex-copine au gros bonnet
Ces quelques fists glissés finiront bien par t’auto-coloscopier
Vous les femmes : suivez mon axe médiane, pack spécial
Phrases géniales pour colosse gaulé
Qui vont lâcheront des liasses, des classes S, des diamants
Des glasses classes Rayban et de beaux colliers
Mais venez pas chialer quand vous serez sur le pallier, ventre
Engrossé, je vous dirais : chanceuse qu’il t’as pas trop cogné
Allez, allez, prends tes quelques billets restants
Je ferais pas le service après-vente, oublies mes cordonnées