[Intro]
Yeah... Yeah...
Bastard Prod, Omerta Muzik
Barbe Rousse, yeah... l'Exécuteur
S'il fallait qu'j'me décrive en quelques mots
J'vous dirais : grand, roux, schizo'
Cris, tête de mort, rimes, sang, trous, ciseaux
Crew, crime, poésie, mic et châtiments
Taffes comme on taffe à l’usine donc j’suis dark chaque dimanche
Faut qu'j't'en rajoute d’autres ? Chien, rat, Ginsu
Casque intégral, balle pour brigade de flics saouls
Mélodie d’un Glock 30, shit, enfer, crise de manque
Appelle-moi Foxtrot, Uniform, mais en fait qui m’demande ?
J'suis pas un cadeau, si j’me marre parfois
Au fond j’suis qu’un tas d’os où s’est entassée de la barbac froide
Ne m’parlez pas d’ma foi, j’suis une âme errante
Ne m’parlez pas d’mes rentes, ça m’dérange
Quoi faire quand ton karma foire ?
D’l’haya, d’la glace, un pastaga
Bienvenue dans mon paradis mais rentrez-y avec des masques à gaz
Un fumigène, deux poumons noirs, qui m’aidera c’coup-ci ?
Je marche vers la mort et tous mes joints connaissent le raccourci
Les rues d’Belgrade aussi, on y creuse vite sa tombe
Donc j’bois, fume, supporte, à la mémoire de Brice Taton
Sais-tu c’qui m’pèse ? C’qui m’blesse ? Devines !
Mais fais-le vite, 32 bougies, et chaque jour j’brûle c’qui m’reste de vie
Appelle-moi l'bu-bar, mes thèses développent la tristesse
À qui j’dédie la plupart d’mes textes
À mon gros Toxine, à S.E.N.D.O
À ma roulotte aussi, j’suis nostalgique
À ceux qui viennent des halls
J’ai rien de la figure sainte, pourtant j’m’allume des cierges
Mais je les blinde à deux grammes virgule cinq !
Et forcément ma tête saute, sales mes dégâts
Mais partir plus tôt qu’les autres, ça, ça m’est égal
Appelle-moi l’animal sali, une plume unique, je dis c’que j’ai à dire
Pendant qu’le cannibale salive
Et comme c’t’époque veut rien savoir, mes voeux partent en lamelles
En fait j’suis le coq, j’me casse la voix, les deux pattes dans la merde
Rimes, hémoglobine, qu’est-ce t’en dis ?
Pensais-tu qu'on puisse se vider de son sang avec un tel standing ?
Rap, roulette russe, dis-leur que t’as vécu
Mais ne leur laisse pas mettre trois balles, ici on ne meurt qu’avec une
Et c’est la bonne, celle du pirate, c’est l’album
Et un peu comme soulever la tonne, ca r’lève du miracle
De le voir dans les bacs à Paris, c’est ça l’tarif
Espérer, c’est tendre la joue pour que la claque arrive
Appelle-moi l’pêché ; toi, te sens-tu saint ?
Moi, si je pense qu’à baiser, c’est forcément qu’j’descends du singe
Et j’suis pas l’seul ; un violon grave, kick, snare, basses
Tu peux partir pour un monde où tout est crade et j’suis l’passeur
Allons j’t’embarque, appelle-moi l’aigle, garçon, si je perds la tête
Prends tout, mais cette chanson, rappelle-moi l’air
Amène-moi loin d’ici, en visu, j’ai déjà un disciple
Et qu’on m’enferme à double tour, j’suis un tueur qu'a rien d'ici
Élevé dans les bras d'trois hyènes, donc je vais baver et foutre le bordel
Dans la salle et dans les boites crâniennes
Si j’suis ni la pute que le mac salue
Si j’suis ni l’bon ni l’truand c’est qu’j’suis la brute quand le mic s’allume
(-Oh, Fu ! Du calme !)
Non, j'crée l'incendie Place du Cap’
Bienvenue dans mon paradis mais ne descendez pas du car
Sauvage, j’vous l’accorde, donc j’ai appris à mordre
J’voulais simplement m’amuser sur la prod, mais j’ai rempli la morgue
Mec, me laisser l’mic ce serait la guerre civile
Mais dis pas non, ça pourrait t’plaire si vite
Tu fuis la peste mais tu frappes à ma porte donc ton guide te ment
Cesse de m’regarder tristement et dis moi qui m’demande ?