Recto verso, album perso pour puriste, un classique
Là-haut mon père sait, son fils combat et persiste
Percer, pas cesser, mes mots frappent comme l'MPC
Ça fait causer, j'suis passé dans le rap millionnaire
Recto verso dans le Hip-Hop, j'ai deux septénaires
Rap pervers j'mets les nerfs à l'adversaire dans ce millénaire
Pas de mots en l'air, tant pis si tu fous pas tes mains en l'air
J'ai du flow pour les miens et j'en ai plein les molaires
Étalon noir au turf, j'cours depuis l’époque du smurf
Je me perfectionne, taffe sans perm' clair j'rehausse mes perf'
Un message déterminé destiné à dominer des terres minées
Le rap c'est pour dominer et ça va pas se terminer
Tu peux pas supprimer parole et prime à l'opprimé
Une zik pour s'exprimer qui fait bouger les têtes dans les soirées périmées
A douze piges j'rêvais de solex
J'ai grandi dans l'amertume dans les halls, laisse
Relax aujourd'hui j'roule en Rolex
C'est Superman au micro toi t'es Luthor Lex
Ouais, ouais, j'parcours le monde, j'ai commencé en faisant du rap de vortex
Les MC hard sans texte rebelles sans cause j'déteste
A seize piges j'portais les baffles sur l'avenue du 8 mai
On tague, on se tabasse, comme à New-York on breakait
C'était le Ghetto-Blaster à notre ghetto, nos lacets fluo
C'était fresh, on casse, on break, on tourne sur le dos
Fallait les dernières baskets, le dernier survêt'
Les derniers phases de break et la dernière casquette
Fou de foot, de basket, de boxe thaï, d'Atari
On écoutait la basse dans les zulu party
Au ciné y avait Big Boss et on se prenait pour le boss Bruce Lee
Les films cultes : Beat Street et Les Guerriers de la nuit
On passait le temps au ste-po ou à Nova dans ton ste-po
Depuis A.M.E.R. posse, ça je sais que tu nnais-co
C'est une spéciale pour Bugsy et pour mon pote Mysto
Et pour tous ceux qui supportent : babtou, rabza et négro
Pour mes supporters dans l’arène je te fous par terre
Pour mes supporters sur le terrain je te tacle à terre
Pour mes supporters les douilles à terre je suis en guerre
Pour mes supporters j'suis reporter et j'rappe mes galères
Libre, je livre mes mots et j'aime ceux qui m’écoutent
Y a pas de livre pour survivre, plus de larme en route
L'esprit ivre de douleur et de rien à foutre en outre
Le savoir : mon arme, mon rap, mon canon scié c'est avec ça qu'je shoote
Je suis l'homme de l'année, le soce à Godzilla
L'homme de la nuit, dans l'Bisso on dit "Noutchako killa"
A mon public j'dédie ça, pour les man et les fifilles là
Je punis, l'ennemi gît là, appelle mon style pugilat
Passi inonde les tés-ci, si t’apprécies j'suis là
Pour ris-Pa, Dakar, Brazza, Abidjan, Douala j'suis là
Aux Dom on dit "an tchou wai", c'est double S killa
Au Canada si t’aimes ce style XXX j'suis toujours là
J'suis le P, le A, le double S, je pose le P, je pousse le A
Je double le S, j'enfile le I, quoi ?
J'suis le P, le A, le double S, je pose le P, je pousse le A
Je double le S, j'enfile le I : Passi
J'suis le P, le A, le double S, je pose le P, je pousse le A
Je double le S, j'enfile le I