[Couplet 1 : Ademo]
Chang, chang, chang, j'marche sur la
muraille avec un gros sanka
Chang, chang, chang, l'homme est mauvais,
j'vais finir comme Blanka
Insomniaque est la bête, L, L, j'ai pas ton tel,
ton visage, j'l'ai vu qu'à l'hôtel
Inconsolable c'est le 'blème, M, M, sur le front,
verre de champ' essuie larme de sel
Créer pour tout plier, j'n'aurai pas à tâter ton pouls
Car non, j't'ai pas oublié, remercie Dieu,
tu lui dois tout
Le pilon fait un peu de méd'cine, les haggar, on les rate pas
On s'défend comme en Palestine, notre terrain,
t'y mets pas un pas
Et j'suis l'roi des charbonneurs, pourtant, j'ai la
plus grande des flemmes
Et j'vise le paradis, élevé par la plus forte des femmes
J'suis pas dans l'dîn mais j'ai toujours
l'intention d'changer
Toujours dans c'business, le biff trouve tout,
même ton point G
Drôle de 'sique dans ma tête, le clochard ne
rentre pas dans ta fête
Tu veux mon vécu, j’te le donne volontiers, baisse ma
braguette si c’est ta volonté
Dans l’escalier, j’laisse des galettes, quelques
cachettes, quelques barrettes
Mon ange de droite n'a pas de quoi noter,
voué à l'enfer, à la Terre menotté
[Refrain : Ademo]
Chang, technique de barbare en I,
j'attrape la prod, c'est limpide
Chang, balayette sur le beat, j'ai la
barre, j'suis ravi, haine, douleur qui m'habite
(Douleur qui’mm)
Chang, j'éradique toute faiblesse, si
j'me perds dans la jungle, j'ai Allah qui me guide
Chang, j'suis Mowgli, je me débrouille, j'ai cette dalle qui m'dit : "
Ounga ounga, monte les marches comme un tigre"
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
[Couplet 2 : N.O.S]
Une chance qu'ils aient pas détruit mon
bâtiment, p't-être qu'un jour, j'pourrais
l'montrer à mes enfants
Où avec Tarik, papa, Sarah j'ai di-gran,
là où j'étais qu'un fils de dit-ban
Là où j'avais la confiance même avec les grands
parce que mon papa, c'était le plus méchant
Laisse-moi toucher c'que t'as touché, laisse-moi
aimer c'que t'as aimé
Et dans l'œilleton d'la porte j'aimerais passer,
pour juste une fois ressentir le passé
Revenir là où tout a commencé car on était
aussi heureux, je le sais
J'aimerais sonner à la porte et voir ton visage,
sans les rides sur ton visage
Te prévenir de ce qui te fera du mal pour ne pas
te voir souffrir toute ma vie
P't-être que ça m'permettra de devenir quelqu'un
d'autre, p't-être que j'aurais plus de lumière pour les nôtres
Mais bon j'suis drogué, capuché, la porte va pas
s'ouvrir, le présent m'chuchote : "Poto tu vas souffrir"
Donc mes enfants, j'leur mentirai que j'suis heureux,
qu'ils soient jamais comme moi, jamais dans les ténèbres
Sur cette chaise, dans ce hall, j'me sens si bien, ça me
rappelle quand j'avais des rêves en chien
J'aime trop mon zoo, tu comprends pas, pas l'même amour,
grâce à mon Dieu ils ont pas cassé ma première tour
Le paillasson a pris quinze ans comme moi poto, sauf que moi,
j'vais partir, lui, il restera dans le ghetto
Peur de changer de vie, peur de désillusion, j'aimerais
revenir dans le passé toquer à la maison
Ouvre-moi la porte que j'prenne Tarik dans les bras petit,
que j'lui chuchote : "Ton frère sera toujours là petit"
Ils m'prennent pour un fou au grand cœur, comme
papa, mais en beur
Et j'r'viendrais quelque fois regarder la porte,
sans toquer, sans sonner, jusqu'à ma mort
Et j'r'viendrais quelques fois regarder la porte,
sans toquer, sans sonner, jusqu'à ma mort
[Pont : Ademo]
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
[Refrain : Ademo]
Chang, technique de barbare en I,
j'attrape la prod, c'est limpide
Chang, balayette sur le beat, j'ai la barre,
j'suis ravi, haine, douleur qui m'habite
(Douleur qui'mm)
Chang, j'éradique toute faiblesse si je me
perds dans la jungle, j'ai Allah qui me guide
Chang, j'suis Mowgli, je me débrouille, j'ai cette dalle qui m'dit :
"Ounga ounga, monte les marches comme un tigre"
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang
Chang, chang, chang