Sdry - USD [tekst, tłumaczenie i interpretacja piosenki]

[Couplet 1 - Sdry]
Dieu c'est le dollar et comme lui j'suis né sur la paille
J'suis venu rimer sur l'asphalte, on m'a dit "Dry ta plume blesse"
J'fais de vous le casse dalle du siècle, car j'ai ma horde qui me chauffe
Et sache que quand t'as plus de blé... C'est la mort qui te fauche !
J'prend le large sans la défaite, j'suis dans Paris & sur vos lèvres
Je vois que des gars triés sur le volet, qui jettent leur argent par les fenêtres
J'fais pas mousser du champagnes, j'dis "Miskin" au gars d'affaire
Faut du blé pour faire une campagne, pour du liquide faut voir la mère
Je n'aurais pas la vie dure mais sans monnaies gars j'titube
Ils veulent l'argent comme cachet, pour mieux se dorer la pilule
Tel l'ectoplasme dans les bas fonds, j'vais d'abord taffer des masses
Car à force d'acheter des Nike j'ai l'estomac dans les talons
Qu'est-ce que j'ai de plus qu'un autre ? Loin d'avoir une prose guedin
Oui la je vous cause de gain, sans avoir gain de cause...
Ils s'étonnent qu'on s'mutile, mais notre thune n'est pas en place
Plus les hommes ont du fric, et, plus les femmes embrassent...

[Refrain]
Ton porte monnaie part en vrille ça empire, t'es dernier de la classe
Et même si ça rempile, mec tu dois garder la face !

[Couplet 2 - MOAS]
On pense tous monnaie monnaie ! Gros pet’ au bec, faudrait d’l’oseille
Trop d’mecs aux rêves obscènes, donc j’opère au revolver
L’argent pourrit les gens, j’vois qu’c’est les sous qui les changent
Moi, j’ soupir et pour vivre, j’oublie pas leurs sourires méchants
Regarde ! Les gosses veulent du flouz et n’ont plus peur du gouffre
Ils veulent faire les couillons et j’crois qu’ils meurent du coup
On vient berner tout l’monde yo ! Les bergers vous montrent
A force de faire les moutons, vous foncez dans la gueule du loup
Fais pas confiance aux gens d’ce monde et leur morale infantile
XXX mais j’soutiens les grands bandits
On rehausse le niveau, nous aussi on a un dangereux fond
J’peux tout quitter sans 30 centimes comme De Niro en 30 secondes
En fait, j’vous déteste, sachez qu’vous êtes tous les mêmes
J’me battrai pour mes rêves quand vous croulerez sous les dettes
Et tu crois trop qu’j’exagère, p’t’êt’ même que j’perds la tête
J’aurai pas l’trône sous les fesses mais vous serez roi au Père-Lachaise

[Refrain]